Trois-six
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Le Trois-six est une eau-de-vie fabriquée en Normandie, portant ce nom pour signifier « trois mesures d'alcool et trois mesures d'eau ».
Cet alcool faisait l'objet d'un trafic de contrebande dans les îles Anglo-Normandes, en particulier aux Écréhou[1].
On l’appelait également « Preuve de Hollande » et elle titrait 19° Cartier. Dans la région du Languedoc le « Trois-Six » était l’alcool à 95 / 96° issu de la distillation du marc de raisin.
Histoire
Au XIXe mais aussi au début du XXe siècle, le trois-six était vendu sur les places publiques dont certaines en ont gardé le nom, le « trois/six » (92 à 95 degrés) et la fine (65 à 70 degrés).
Le prix de vente n'était pas le même pour les deux alcools. Pour vérifier que c'était bien des barriques de trois/six que l'acheteur avait devant lui, il faisait le mélange 3/6e. Le degré du mélange était alors de 45° et il devait s'enflammer, ce qui n'était pas le cas pour la fine, qui ne titrait plus alors que 35°. Cette opération était faite sur place, à une époque où les alcoomètres n'existaient pas.
Sources et Références
- ↑ Histoire des Minquiers et des Écréhou
Liens externes
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- trois-six, sur le Wiktionnaire
- [1]
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