Salomé Saqué
Naissance | (29 ans) Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne, France) |
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Nationalité | française |
Formation | Lycée Édouard-Herriot (- Université Lumière-Lyon-II (- Université complutense de Madrid (- American Graduate School in Paris (en) (- Université Paris-Sud (- Université Sorbonne-Nouvelle (- |
Activité | Journaliste |
A travaillé pour | France Inter (depuis ) France 5 (septembre - Radio France ( - Socialter (depuis ) La chaîne parlementaire ( - Arte ( - Blast (depuis ) Le Monde diplomatique () France 24 ( - Le vent se lève ( - RTVE (mai - |
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Salomé Saqué, née le à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), est une journaliste française. Elle travaille sur le réchauffement climatique, la jeunesse et les inégalités hommes-femmes et les sujets économiques.
Biographie
Jeunesse et formation
Fille d'un enseignant en lycée professionnel[réf. nécessaire], Salomé Saqué naît en Seine-et-Marne[1]. Elle est l'aînée d'une fratrie de trois enfants. Juste après sa naissance, ses parents décident de quitter la Seine et Marne[1]. Elle grandit en Ardèche[2],[3]. Son village étant éloigné des établissements scolaires secondaires, elle est interne au lycée Marcel Gimond d'Aubenas[3],[4].
Après le baccalauréat, elle suit une classe préparatoire littéraire au lycée Édouard-Herriot à Lyon[3]. Elle choisit la spécialité histoire-géographie. Elle poursuit à l'université Lumière-Lyon-II avec une double licence de sciences politiques-anglais[3]. Passionnée par le mouvement espagnol Podemos, elle choisit de partir en Erasmus à l'université Complutense de Madrid[3].
En parallèle, elle prend des cours d'art dramatique au conservatoire à rayonnement régional de Lyon et joue dans différentes pièces de théâtre[3].
En 2017, elle emménage à Paris pour ses études. Elle obtient un diplôme national de master 2 en droit international et en géopolitique[5] et un autre master 2 en journalisme bilingue à la Sorbonne[3],[6].
Carrière
Salomé Saqué commence par travailler en tant que stagiaire pour Le Monde diplomatique, puis à France 24 pendant trois ans[3],[6].
En parallèle, elle couvre le mouvement des Gilets jaunes pour Le Vent se lève, ainsi qu'en tant que correspondante pour une chaîne de télévision australienne[3],[7].
Elle rejoint ensuite Blast, le site d'information de Denis Robert, à sa création en 2021[3],[8]. Elle y dirige la rubrique économique, tout en réalisant en parallèle des émissions sur les inégalités femmes-hommes[9].
Elle est également chroniqueuse dans des magazines politiques comme Ça vous regarde sur LCP, l'émission 28 minutes sur Arte[2],[1] ou encore C politique sur France 5.
En , elle présente, en collaboration avec l'hydrologue Emma Haziza, l'émission Un degré de conscience diffusée le samedi matin sur France Info, et centrée sur le climat et l'environnement[10],[11].
Depuis 2022, elle tient une chronique économique et écologique dans le magazine Socialter.
En mars 2023, elle publie Sois jeune et tais-toi : Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse, aux éditions Payot et Rivages, une longue enquête[12],[13] sur l'état de la jeunesse en France, ses craintes, ses difficultés et ses aspirations.
En 2023-2024 elle intervient régulièrement dans la matinale de France Inter[14] pour analyser l'actualité économique et politique.
En 2024, elle réalise une série d’émissions pour France Culture intitulée « Comment s’indigner » où elle revient sur l’histoire de l’indignation et sur les techniques rhétoriques qui permettent de donner écho à sa voix[15].
Engagements et prises de position
Journaliste de gauche décrite comme « l’une des nouvelles voix influentes de la cause du climat et des jeunes »[16],[5], elle se définit comme une journaliste engagée, et non pas comme une journaliste militante[3],[5]. Son travail porte essentiellement sur l'urgence climatique, la justice sociale, l'égalité femmes-hommes et la jeunesse[6],[5].
Signature d'une tribune pour la liberté d'informer et menace de mort
Le , elle cosigne dans L'Humanité une tribune pour défendre la liberté d'informer, ce qui lui vaut d'être inscrit le jour même sur « la liste des candidats a la balle dans la nuque » du site d'extrême droite Réseau libre[17]. Le , elle porte plainte pour « menaces de mort » avec 43 autres membres de « la liste »[18],[19].
Réception
Une de ses chroniques d' exhortant à atténuer le changement climatique, rappelant la scène du plateau de télévision de Don't Look Up : Déni cosmique, lui a valu d'être remarquée sur les réseaux sociaux[3],[20],[21].
Le journal L'Humanité la décrit comme l'une des rares voix de gauche à pouvoir porter les aspirations de la jeunesse grâce à son livre Sois-jeune et tais-toi[22].
D'après Le Monde, elle possède une capacité à capter l'attention sur les réseaux sociaux[3]. Elle témoigne en revanche du harcèlement dont elle est victime en ligne, en raison de ses prises de position, mais surtout parce qu'elle est une femme[3],[23].
Son premier livre Sois jeune et tais-toi reçoit un excellent accueil critique et se classe en tête des ventes dès sa sortie[24]. L'Obs parle d’un ouvrage « mesuré, sourcé, précis, concis mais surtout nécessaire »[25]. Selon Le Monde, elle « dresse le portrait nuancé d’une jeunesse française soumise aux crises écologiques et économiques, en évitant de déclarer la guerre aux boomeurs »[26]. La Croix de son côté souligne que la journaliste « a le mérite de se fonder sur les faits et les chiffres plutôt que sur ce ressenti »[27].
Publication
- Sois jeune et tais-toi : Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse, Payot, , 250 p. (ISBN 978-2-228-93163-2) ; édition poche avec préface inédite, coll. Petite Biblio Payot, mars 2024, 336 p.
Notes et références
- ↑ a b et c Emmanuel Gavard, « Salomé Saqué : l'antigone » , sur Stratégies, (consulté le ).
- ↑ a et b Alexandra Klinnik, « Salomé Saqué, 26 ans, une journaliste avec du peps dedans » , sur Télérama, (consulté le ).
- ↑ a b c d e f g h i j k l m et n Jessica Gourdon et Marine Miller, « Salomé Saqué, une météorite à la télévision », Le Monde, (lire en ligne ).
- ↑ Anthony Gonzalez, « Salomé Saqué, une voix ardéchoise sur les plateaux télé parisiens » , sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
- ↑ a b c et d Thibaut Sardier, « Salomé Saqué, la force intranquille », Libération, no 12979, , p. 28 (ISSN 0335-1793, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ a b et c « Les articles de Salomé Saqué », sur Blast (consulté le ).
- ↑ Florence Tredez, « Audiovisuel : quatre femmes d'avenir » , sur Elle, (consulté le ).
- ↑ Adrien Franque, « Blast, contre-média ou média des contres ? » , sur Libération, (consulté le ).
- ↑ « Salomé Saqué | Dernières publications », sur Blast le souffle de l’info, (consulté le ).
- ↑ Radio France, Podcasts de l'émission Un degré de conscience.
- ↑ Kevin Boucher, « Franceinfo recrute Bixente Lizarazu, Théo Curin et Laurie Delhostal », Le Parisien, (lire en ligne).
- ↑ Aude Ferbos, « « Sois jeune et tais-toi » de Salomé Saqué : changer le regard sur la jeunesse », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
- ↑ « "Sois jeune et tais-toi" de Salomé Saqué », sur France Inter, (consulté le ).
- ↑ « Salomé Saqué et Nathan Devers : regard de deux jeunes sur le nouveau gouvernement Attal », sur France Inter, (consulté le ).
- ↑ Salomé Saqué, « Comment s'indigner, avec Salomé Saqué : un podcast à écouter en ligne », sur France Culture, (consulté le ).
- ↑ Thomas Ribaud, Rap, mépris de classe, antifascisme de salon… Les pires façons de s’opposer à la montée du RN, marianne.net, 2 juillet 2024
- ↑ « Liste d’avocats anti-RN « à éliminer » : une enquête ouverte, le site « Réseau Libre » inaccessible », Le Parisien, (consulté le ).
- ↑ Louise Brosolo, « Les journalistes menacés de mort par un site d'extrême droite portent plainte », France 24, (consulté le ).
- ↑ Lucas Zaï--Gillot, « Menaces de morts contre des journalistes : 44 plaintes déposées contre le site d’extrême droite Réseau libre », Libération, (consulté le ).
- ↑ Daniel Schneidermann, « Rire de l'apocalypse : la caricature, c'est nous ! » , sur Arrêt sur images, (consulté le ).
- ↑ Hugo Mallais, « Don't Look Up (Netflix) : cette scène caricaturale a réellement eu lieu à la télévision française… » , sur Télé 7 jours, (consulté le ).
- ↑ Emilio Meslet, « Salomé Saqué : « Je ne me suis jamais vue en porte-parole de la jeunesse » » , sur L'Humanité, (consulté le ).
- ↑ Elsa Gambin, « "L’insulte trouve toujours son chemin" : les militantes féministes auront-elles un jour la paix en ligne ? » , sur Marie Claire, (consulté le ).
- ↑ Louis-Henri de La Rochefoucauld, « Ventes de livres : Zemmour, Salomé Saqué et... Mitterrand dans notre palmarès », sur L'Express, (consulté le ).
- ↑ Barbara Krief, « Salomé Saqué : Le 49.3, « c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase après six ans d’une politique à l’encontre des jeunes » », sur L'Obs, (consulté le ).
- ↑ Marine Miller, « « Le conflit de générations est réactivé par l’urgence écologique » : la journaliste Salomé Saqué déconstruit les stéréotypes sur les moins de 30 ans », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
- ↑ Ayyam Sureau, « Jeunes contre la réforme des retraites : « Un abîme s’est creusé entre nos enfants et nous, les boomers » », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
Annexes
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