Sœurs missionnaires de la Société de Marie

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Ne doit pas être confondu avec Société Missionnaire de Marie.

Sœurs missionnaires de la Société de Marie
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 30 décembre 1931
par Pie XI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But missionnaire
Structure et histoire
Fondation 1858
Wallis
Fondateur Jean-Claude Colin
Abréviation S.M.S.M
Branche(s) Sœurs missionnaires du Saint Nom de Marie
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Sœurs missionnaires de la Société de Marie sont une congrégation religieuse missionnaire de droit pontifical.

Histoire

Après avoir lu un appel publié dans les annales de la propagation de la Foi par certains chrétiens de l'île de Wallis demandant des enseignantes, Marie-Françoise Perroton (1796-1873) quitte Lyon en 1845 et arrive l'année suivante sur l'île de Wallis où elle travaille seule pendant douze ans[1]. Entre-temps, grâce au Père Julien Favre, supérieur général de la Société de Marie, trois candidates à la vie religieuse missionnaire sont recrutées et arrivent en 1858[2].

Elles prennent le nom de Sœurs de charité du Tiers Ordre de Marie puis sœurs du Tiers Ordre régulier de Marie et un noviciat est ouvert à Saint-Brieuc en 1881 transféré plus tard à Sainte-Foy-lès-Lyon[3].

En 1926 la société passe sous le contrôle de la congrégation pour la propagation de la foi[4]. Le , l'institut est approuvé comme congrégation de droit pontifical avec le nom actuel[5].

Elles aident à la création de quatre congrégations diocésaines autochtones[4]: Les Petites Filles de Marie fondées le 12 septembre 1875 à Saint-Louis en Nouvelle-Calédonie par sœur Marie de la Croix dans le but de créer un institut dédié à l'éducation des filles mélanésiennes. Les sœurs s'étendent au Vanuatu en 1898. La congrégation devient de droit diocésain le 15 février 1962[6]. Les Sœurs de Notre Dame de Nazareth fondées aux Fidji ; Les Sœurs de Nazareth à Bougainville en Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Filles de Marie Immaculée dans les îles Salomon.

Fusion

  • 1905 : Sœurs de Notre Dame d'Océanie[7]fondées à Samoa en 1871 par sœur Marie de la Miséricorde[8].

Activités et diffusion

Les sœurs se consacrent essentiellement à l'apostolat missionnaire, notamment auprès des femmes.

Elles sont présentes en[9]:

La maison-mère est à Rome.

En 2017, la congrégation comptait 433 sœurs dans 96 maisons[10].

Notes et références

  1. « Marie-Françoise Perroton, pionnière aux confins de l'Océanie », sur hozana.org (consulté le ).
  2. Marie Cécile de Mijolla, Une Vendéenne au bout du monde : Sœur Marie de la Croix (1831-1908), Istituto Salesiano PIO XI, , 329 p. (lire en ligne), p. 42 et 176
  3. Joseph Michel, Missionnaires bretons d'outre-mer : Chapitre IX. Instituts féminins fondés spécialement en vue des missions aux XVIIIe et XIXe siècles, Presses universitaires de Rennes, , 302 p. (ISBN 9782753523364, lire en ligne)
  4. a et b (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. V, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1641
  5. « Sœurs missionnaires de la société de Marie », sur diocese.ddec.nc (consulté le ).
  6. « Les Petites Filles de Marie », sur https://diocese.ddec.nc (consulté le )
  7. Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., n°204
  8. Marie Cécile de Mijolla, S.M.S.M, Les pionnières maristes en Océanie : aux origine des Sœurs missionnaires de la Société de Marie 1845-1931, (lire en ligne), p. 289
  9. « Où nous sommes », sur smsmsisters.org (consulté le ).
  10. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1648
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