Polygala senega

Cet article est une ébauche concernant un taxon de la famille des Polygalaceae.

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Polygala senega
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Polygale de Virginie
Classification
Règne Plantae
Classe Magnoliopsida
Ordre Fabales
Famille Polygalaceae
Genre Polygala

Espèce

Polygala senega
L., 1753

Le Polygale de Virginie (Polygala senega), le Laitier ou Herbe au lait est une plante herbacée vivace de 10 à 50 cm de la famille des Polygalacées.

Description

Le Polygale de Virginie a des épis de fleurs blanches en été. C'est une belle plante résistante, qui n'est cependant vendue que par des exploitants qui se spécialisent dans les plantes indigènes et médicinales. Le fruit, comprimé, s'ouvre par deux valves portant chacune une graine. La semence germe lentement. Comme les plantes deviennent rares dans certaines régions autochtones, il ne faut pas les cueillir sauvages.

Botanique

  • Feuilles lancéolées sessiles
  • Epis serrés de fleurs blanches irrégulières
  • Sépales pétaloïdes de taille inégale

Composants

  • Saponines (senegine, acide polygalique)
  • Salicylates
  • Mucilage
  • Résine
  • Huiles essentielles
  • phytostérols
  • acides phénoliques

Distribution

Le polygale de Virginie originaire de l'Est du Canada et des États-Unis est en grande partie récolté dans son habitat naturel, principalement au Manitoba et dans l'Est de la Saskatchewan. Polygana senega se développe sur toutes sortes de terrains, il peut pousser jusqu'à 2 600 mètres d'altitude. Le fait que le polygale de Virginie devienne rare dans certaines parties de son aire de distribution est inquiétant[1]. Comme il est cultivé avec succès dans d'autres parties du monde, en particulier au Japon, on est en train d'étudier la possibilité de le cultiver à des fins commerciales au Canada. Aujourd'hui il est commun en Europe.

Culture

La multiplication se réalise par semis des graines ou division des touffes. La racine se récolte à l'automne.

Histoire

Chez les autochtones, la plante était couramment employée contre les morsures de serpent, les troubles respiratoires, les maux de tête et les maux d'estomac. Dès les années 1700, elle est utilisée pour ses propriétés médicinales sur les voies respiratoires et a été cultivée et exportée par le Canada ; elle y a servi de culture de substitution pendant la crise de 1930.

Au XVIIIe siècle elle est appelée « senéka »[2].

Usage

Pharmacopée

  • Parties utilisées : racines
  • Propriétés : anti-tussif, anti-inflammatoire notamment bronchique, diurétique
  • Contre-indications : femmes enceintes, ulcères. C'est un dépresseur cardiaque contre-indiqué en cas de maladie de cœur.

Polygala senega peut être utilisé comme anti-inflammatoire des voies respiratoires en cas de bronchite, toux chronique, sinusites mais peut aussi être utilisé contre certaines maladies de peaux du type psoriasis et eczéma. Il est aussi de temps en temps employé en tant que diurétique dans l'hydropisie rénale.

Références

  1. « There are a considerable number of states and provinces that have recognized vulnerability or even loss of populations within their areas of geographical expertise : Nature Serve Explorer.
  2. [Maury 1864] L.-F. Alfred Maury, L'ancienne Académie des sciences : les académies d'autrefois, Paris, libr.-éd. Didier et Cie, , 395 p., sur gallica (lire en ligne), p. 113.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Polygala senega, sur Wikimedia Commons
  • Polygala senega, sur Wikispecies

Liens externes

  • (en) Référence Catalogue of Life : Senega officinalis Spach (consulté le ) - synonyme
  • (fr + en) Référence GBIF : Polygala senega L.
  • (fr + en) Référence ITIS : Polygala senega L.
  • (en) Référence NCBI : Polygala senega (taxons inclus)

Bibliographie

  • (en) Thomas Massie, An experimental enquiry into the properties of the Polygala senega : submitted, as an inaugural thesis, to the examination of the Reverend John Andrews, D.D. (provost pro tempore), the trustees, and medical professors of the University of Pennsylvania, on the eighth day of June, 1803 for the degree of Doctor of Medicine, Philadelphie, à compte d'auteur, 1803.
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