Jean-Charles Gil

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Jean-Charles Gil
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Biographie
Naissance
(65 ans)
Jumilla (Province de Murcie, Espagne)
Nom de naissance
Juan Carlos Gil

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Jean-Charles Gil, né le à Jumilla, est un danseur et chorégraphe espagnol .

Biographie

Origines et famille

Jean-Charles Gil naît Juan Carlos Gil[1] le à Jumilla, dans la région de Murcie, en Espagne[2]. Sa famille s'installe à Lausanne en 1961[3].

Il grandit à Lausanne[2]. Il a un frère[4].

Il fait sa scolarité dans le quartier du Valentin[1].

Parcours de danseur

Il prend ses premiers cours de danse à l'École-club Migros[3], puis se forme en suivant des cours de danse classique auprès de Simone Suter[2], dans son studio situé près du pont Bessières[1].

En 1976, il rejoint le Ballet national de Marseille après une audition passée en été au Théâtre de Beaulieu devant Roland Petit[2],[4], avant même d'avoir terminé ses études[5]. Il y devient danseur étoile deux ans plus tard, en 1978[2].

En 1984, il remplace Mikhaïl Barychnikov, à sa demande, dans Giselle au Metropolitan Opera de New-York. Il est ensuite invité par Rudolf Noureev à l'Opéra de Paris pour Roméo et Juliette et se voit confier par Maurice Béjart le premier rôle dans L'Oiseau de feu (reprise du Sacre du printemps)[2].

Il est à nouveau danseur étoile au San Francisco Ballet de 1985 à 1988, puis aux Ballets de Monte-Carlo de 1991 à 1997[2].

Chorégraphies et ballet des jeunes d'Europe

Il réalise plusieurs chorégraphies à partir de 1995.

Il crée en 1999 le Ballet des jeunes d’Europe et en assure la direction. La compagnie devient permanente en 2003 et s’installe à Marseille[2].

Vie privée

Il possède une ferme en France, dans le massif du Luberon[1].

Chorégraphies

  • 1995 : Électre au Ballet du Grand-Théâtre de Bordeaux
  • 1998 : Bach to Africa, Corps Accords au Théatre municipal de Lausanne[6],[7]
  • 1999 : Recuerdas y Recuerdos à l’École nationale supérieure de danse de Marseille
  • 2000 : Nati te quiero à La Criée (texte de Federico García Lorca, en hommage à sa mère et à l’Espagne de sa prime enfance)

Hommage

Une rue porte son nom à Jumilla, sa ville de naissance[4].

Bibliographie

  • Jean-Pierre Pastori et Francette Levieux, Jean-Charles Gil et le star-système, Lausanne, Favre, , 96 p. (ISBN 978-2828902414)[8],[9],[10]

Références

  1. a b c et d Jean-Pierre Pastori, « Le saut décisif », L'Hebdo,‎ , p. 68 (lire en ligne)
  2. a b c d e f g et h Lisa De Rycke, « Jean-Charles Gil », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
  3. a et b Jean-Pierre Pastori, « Ce que j'aime, c'est donner : Danse - Le parcours d'un danseur étoile », 24 heures,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  4. a b et c Jean-Pierre Pastori, « Carte blanche à Jean-Charles Gil », 24 heures,‎ , p. 72 (lire en ligne)
  5. Francine Grandjean, « Jean-Charles Gil : retour en étoile », 24 heures,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  6. Jean-Pierre Pastori, « Seul en scène, Jean-Charles Gil se lance « Accords »... perdus », 24 heures,‎ , p. 46 (lire en ligne)
  7. Jean-Pierre Pastori, « Jean-Charles Gil corps à cœur et en solo », 24 heures,‎ , p. 43 (lire en ligne)
  8. Patrick Ferla, « Confidences d'une étoile », Le Matin,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  9. Michel Danthe, « Les frivoles appas du star-système », Journal de Genève - Samedi littéraire,‎ , p. VII (lire en ligne)
  10. Gilbert Salem, « Le destin de Jean-Charles Gil », 24 heures,‎ , p. 4 (lire en ligne)

Liens externes

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