Jean-Baptiste Decrétot

Jean-Baptiste Decrétot
Fonction
Député aux États généraux de 1789
-
Titre de noblesse
Chevalier
Biographie
Naissance
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LouviersVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, industrielVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Manufacture Decrétot (d), hôtel Decrétot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Chevalier d’Empire ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Signature

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Jean-Baptiste Decrétot est un industriel et homme politique français, né le à Louviers et mort le à Paris.

Biographie

Fils de Jean-Baptiste Ovide Joseph Decrétot († 10 août 1771), échevin de Louviers, manufacturier en draps, et de Marie-Thérèse Le Masson, Jean-Baptiste Decrétot reprend la direction de la fabrique paternelle et la modernise. Il semble être l'introducteur du cachemire en France[1] ; il en fait également des imitations à partir de laine de vigogne[2].

Lors de la réunion des États généraux de 1789, il est élu député du bailliage de Rouen. Il apparaît dans la liste au nom de Jean-Baptiste de Cretot, négociant à Louviers. Il s'intéresse principalement aux problèmes financiers et économiques : il s'oppose vigoureusement à la création des assignats, puis à l'encouragement au commerce de l'Inde qu'il juge contraire aux intérêts des manufacturiers français[3].

En 1795, sa sœur, veuve de Woldemar Michel de Grilleau (fils de Jean Michel de Grilleau), épousa l'homme politique Pierre-Louis Roederer. Il propose au Directoire son soutien financier pour une opération militaire contre l'Angleterre[3]. Sous le Consulat, il fut nommé l'un des trois directeurs de la caisse d'amortissement, avec Mollien, futur ministre du Trésor public de Napoléon, et Jean Chanorier par un arrêt du 8 frimaire an VIII ()[4]. Il est fait chevalier d'Empire le [5]. Il est également chevalier de la Légion d'honneur en 1805 et chevalier de l'Empire en 1809[6].

Le , Decrétot cède sa manufacture à Charles-Louis Ternaux, propriétaire de la manufacture de Sedan[5] et neveu du puissant Baron Guillaume Louis Ternaux, dit "Ternaux l'Ainé" manufacturier et inventeur des fameux "Châles de Ternaux".

Notes et références

  1. La manufacture Decrétot lire en ligne
  2. Charles Dupin, Rapport du jury central sur les produits de l'industrie française exposés en 1834, Paris, Imprimerie royale, 1836 p. 115.
  3. a et b Biographie nouvelle des contemporains, Paris, Librairie historique, 1822, p. 267.
  4. Arrêté des consuls de la République (lire en ligne)
  5. a et b Jean Lambert-Dansette, Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France : Tome 3, Le temps des pionniers (1830-1880), des jalons d'existence, p. 469.
  6. Base Sycomore en liens externes.

Sources

Liens externes

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  • Site de la "Société d'études diverses de Louviers et de sa région" contient de nombreuses photographies et plans de la manufacture Decrétot (lire en ligne)
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