Hamid Lounaouci

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Lounaouci Hamid
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Fonctions
Ministre des Transports (d)
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Ministre des Transports (d)
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Biographie
Naissance
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Tizi OuzouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Hamid Lounaouci est un homme politique algérien né le à Tizi-Ouzou (Algérie).

Biographie

Membre fondateur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, Hamid Lounaouci était militant du Front des forces socialistes (FFS), fondé par Hocine Aït Ahmed, il quitte cette formation politique en 1991 pour rejoindre le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), parti dirigé par Saïd Sadi. Il sera élu député sous la bannière de ce parti le et devient président du groupe parlementaire du RCD. Au lendemain de l'arrivée au pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika, en , son parti rejoint la coalition gouvernementale et le désigne, ainsi que Amara Benyounès pour être ministre au sein de l'exécutif algérien. Le , il entre donc au gouvernement comme ministre des Transports[1],[2]. Poste qu'il quitte en 2002 à la demande de son parti. Le RCD voulait ainsi protester contre la répression féroce qui s'était abattue sur la jeunesse kabyle au cours de ce qui sera appelé le Printemps noir.

En , Hamid Lounaouci démissionne du RCD. Progressivement, il prend ses distances avec l'opposition et finit par se rapprocher du pouvoir des généraux. En , il signe une pétition en faveur du général-major à la retraite Khaled Nezzar poursuivi pour faits de tortures par la justice helvétique à la suite d'une plainte de ressortissants algériens[3].

Cet homme politique est souvent décrié par ses deux anciens partis, le RCD et le FFS. Ils considèrent qu'il est trop proche des dogmes du régime algérien. Lorsqu'il était ministre des Transports, Hamid Lounaouci avait refusé que Taoufik Ben Brik le journaliste tunisien, opposant au président Ben Ali prenne l'avion d'Air Algérie qui devait le transporter de Tunis vers Alger.

En juin 2021, il est nommé conseiller auprès du président de la République Abdelmadjid Tebboune, chargé des organisations non gouvernementales (ONG)[4].

Références

  1. « Décret Présidentiel n° 99-300 du 24 Décembre 1999 Portant nomination des membres du Gouvernement. », sur joradp.dz, (consulté le ), p. 6
  2. Décret Présidentiel n° 2000-257 du 26 août 2000 PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE JO N° 54 du 30 août 2000, Page 6 Portant nomination des membres du Gouvernement
  3. Le Quotidien d'Algérie
  4. Un ancien ministre et député RCD nommé conseiller de Tebboune, site observalgerie.com, 27 juin 2021.

Bibliographie

  • Achour Cheurfi, La classe politique algérienne de 1900 à nos jours.: Dictionnaire biographique, Casbah Éditions, 2006, (ISBN 9961-642-92-9)
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