Emmanuel de Blic

Emmanuel de Blic
Le char (tank) AS 8 du capitaine de Blic (au centre) « Qui s'y frotte s'y pique » et son équipage (1917).
Fonctions
Conseiller général de la Côte-d'Or
-
Maire d'Échalot
Biographie
Naissance

Château de Pommard
Décès
(à 79 ans)
Château d'Échalot
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Drapeau de la France France
Formation
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille de BlicVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jacques de Blic (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Charles de Blic (cousin germain)
Yvonne de Blic (d) (cousine germaine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Parti politique
Grade militaire
CommandantVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎
Croix de guerre 1914-1918Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Emmanuel de Blic, né au château de Pommard le et mort au château d'Échalot le , est un militaire français de la Première Guerre mondiale.

Biographie

Famille et formation

Emmanuel de Blic naît dans une famille originaire d'Irlande installée en France à la fin du XVIIe siècle[1], et appartenant à l'ancienne bourgeoisie[2]. Il suivit ses études chez les Jésuites de Dijon, puis à l'École militaire de Saint Cyr, dont il sortit en 1903 comme officier de cavalerie.

Le capitaine de Blic par Bouchor (Musée national de la coopération franco-américaine).

Carrière militaire

Il commence sa carrière militaire au 10e Hussards en garnison à Bordeaux puis au 16e Chasseurs à Beaune . Il est l 'un des maîtres d 'équipage de Bessey en Chaume qui courait le lièvre.

Capitaine au 1er régiment de chasseurs, puis chef d'escadron, il participe à la Première Guerre mondiale dans la cavalerie, puis dans les chars d'assaut, dont il est l'un des premiers volontaires lors de leur création au mois de , et y exerce plusieurs commandements importants.

Après l'armée

Il démissionne de l'armée le et se consacre alors à l'exploitation de son domaine d'Échalot qu'il a hérité de son père.

Maire de la commune d'Échalot durant vingt ans, il est membre du conseil général de la Côte-d'Or pour le canton d'Aignay-le-Duc.

Distinctions

Œuvres

  • "Nous les aurons, mais après... ?: conférence donnée dans un cantonnement du front, le ", 1916
  • Hervé Clérel, comte de Tocqueville, pair de France, préfet de la Restauration, sa descendance, Tocqueville, Blic, La Bourdonnaye, Thuisy, Dijon, Impr. de Darantière, 1951

Sources

  • J. Perré, "Batailles et combats des chars franc̜ais : l'année d'apprentissage (1917), Volume 1", 1937
  • Henri Galli, "L'offensive Française de 1917 (avril-mai), de Soissons à Reims", 1919

Notes et références

  1. Blic (de).
  2. Charondas, Le cahier noir.
  3. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Article connexe

Liens externes

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