Dominicaines de la congrégation française de Sainte Catherine de Sienne

Dominicaines de la congrégation française de Sainte Catherine de Sienne
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 28 juillet 1859
par Frédéric de Marguerye
Approbation pontificale 27 avril 1864
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité dominicaine
Règle règle de saint Augustin
Structure et histoire
Fondation 1854
Bonnay
Fondateur Mère Dominique de la Croix
Abréviation O.P
Autres noms Sœurs d’Étrépagny
Liste des ordres religieux

Les Dominicaines de la congrégation française de Sainte Catherine de Sienne sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Histoire

En 1852, l'évêque d'Autun envoie Joséphine Gand, en religion Mère Saint-Dominique de la Croix (1819-1907) maîtresse des novices des Dominicaines de Chalon-sur-Saône, auprès de trois jeunes femmes du village de Bonnay qui désirent former une communauté religieuse dédiée à l'enseignement et au soin des malades. La congrégation est fondée en 1854 avec les conseils du Père dominicain François Balme[1]; elle est affiliée à l'ordre des Prêcheurs le 27 juillet 1859[2]et approuvée le lendemain par Frédéric-Gabriel-Marie-François de Marguerye, évêque d'Autun[3].

Dès 1868, à la demande de Joachim-Hyacinthe Gonin, dominicain archevêque de Port-d'Espagne, les sœurs partent pour Tobago pour s’occuper de lépreux. De nombreuses religieuses meurent de la fièvre jaune mais la communauté s’implante. Au soin des lépreux, elles ajoutent l’enseignement[4].

La maison-mère est transférée à Étrépagny en 1870[5]. L'institut reçoit le décret de louange le 27 avril 1864[2]et l'approbation définitive du Saint-Siège le 25 août 1869. Leurs constitutions sont approuvées le 3 août 1890 ; elles sont ensuite révisées et de nouveau reconnues le 30 juin 1928[5].

Elles s'installent au Québec en 1949 à la demande d'Anastase Forget, 1er évêque du diocèse de Saint-Jean–Longueuil, qui leur confie un orphelinat à Longueuil. En 1960, elles abandonnent l'orphelinat pour une maison de rééducation de garçons à Westmount où elles établissent le siège de la communauté avant de le transposer à Saint-Laurent au cours des années 1970. La congrégation quitte par la suite le Canada[6].

Fusion

  • 1937 : Dominicaines de Notre-Dame du Rosaire de Chaudron-en-Mauges[5]fondée en 1875 par Louise Baraul en religion Mère Catherine de Jésus (1828-1890)

Activités et diffusion

Les sœurs se consacrent aux soins des malades et à l'enseignement.

Elles sont présentes en France et à Trinité-et-Tobago.

La maison-mère est à Barataria près de Port-d'Espagne

En 2017, la congrégation comptait 59 religieuses et 13 communautés[7].

Notes et références

  1. Guy Mesnard, La vie consacrée en France : ses multiples visages, Éditions de Solesmes, (ISBN 978-2-85274-198-0), p. 419
  2. a et b (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. III, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 844
  3. Jean-Paul Besse, Gisors et sa contrée dans l'histoire, L'Age d'Homme, (ISBN 9782950270733), p. 303
  4. « Dominicaines de Sainte-Catherine de Sienne », sur evreux.catholique.fr (consulté le )
  5. a b et c Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 171
  6. « Dominicaines de Sainte-Catherine-de-Sienne », sur https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  7. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1508
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