Charles Jordan

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Charles Jordan

Charles Jordan au 131e RI

Fonction
Gouverneur militaire Dunkerque
1929-1930

Biographie
Naissance	15 juillet 1873 9e arrondissement de Paris
Décès	9 avril 1964 (à 90 ans) Paris
Nom de naissance	Eugène Jules Charles Jordan
Nationalité	française
Formation	École spéciale militaire de Saint-Cyr École supérieure de guerre
Activités	Militaire, historien
Père	Samson Jordan
Fratrie	Philippe Jordan (d)
Enfant	Maurice Jordan

Autres informations
Membre de	Croix-Rouge française
Grade militaire	Général de brigade
Conflit	Première Guerre mondiale
Distinction	Commandeur de la Légion d'honneur‎ (1933)
Archives conservées par	Service historique de la Défense (GR 14 YD 21)^[1]

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Eugène-Jules-Charles Jordan, né le 15 juillet 1873 dans le 9^e arrondissement de Paris et mort le 9 avril 1964 dans la même ville^[2], est un général et historien français.

Biographie

Issu d'une vieille famille protestante du canton de Vaud (Suisse), établie à Montbéliard puis à Paris, il est le second fils de Samson Jordan^[2] (1831-1900), ingénieur des mines, et de Corinne Merle d'Aubigné^[2] (1841-1930). Il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à vingt ans, formation qu’il complètera en étudiant à l’École de guerre (1901).

Charles Jordan fut successivement lieutenant au 131^e régiment d'infanterie (1895), capitaine au 2^e bataillon de chasseurs à pied, puis détaché au 3^e Bureau de l’État-major de l’Armée, chef de bataillon en 1914, lieutenant-colonel à l’état-major de la 4^e Armée auprès du général Pierre Auguste Roques, puis officier d’état-major de la Mission militaire française en Pologne (1918-1919).

Il est promu colonel en 1924, commandant du 152^e régiment d'infanterie (1925), puis gouverneur de Dunkerque (1929).

Promu général de brigade en 1930, il commande la 12^e division d'infanterie de l'Armée du Rhin jusqu’à sa retraite en 1933.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il consacre à la Croix-Rouge la majeure partie de son temps.

Il obtient trois citations pendant la guerre 1914-1918 et est élevé à la dignité de commandeur de la Légion d’honneur en 1933, à titre militaire^[3]. Il décède à Paris le 9 avril 1964

Marié à Marie-Antoinette Gallay, fille de Maurice Gallay (fils de Jules Gallay), chimiste et officier, et de Valentine Honegger, il est le père de six enfants, dont Maurice Jordan (1899-1976), ingénieur et président de Peugeot SA^[4], ainsi que le beau-père de Jean Denis, ingénieur et industriel, fondateur des Toiles de Mayenne, et du banquier Charles Bungener^[5].

Publications

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César et Attila en Gaule: 3 énigmes historiques (Paris, Éditions des Trois magots, 1947)^[6]
Louis XVII a-t-il été guillotiné ? (1950)
Arioviste et les Germains chassés d'Alsace en 58 avant Jésus-Christ (éditions OPTA, 1951)

Distinctions

Commandeur de la Légion d'honneur par décret du 7 juillet 1933^[3].

Notes et références

↑ « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
↑ ^{a b et c} Archives de l'état civil de Paris en ligne, acte de naissance n° 9/1383/1873, avec mention marginale du décès (consulté le 8 avril 2012)
↑ ^{a et b} Notice base Léonore [1]
↑ Maurice Jordan sur annales.org
↑ Blanche Biéler, Une famille huguenote, de Genève à l'Amérique : les frères Merle d'Aubigné, 2006
↑ Cité par Jean-Yves Guillaumin, « Dissimulation et aveu chez César autour du combat de cavalerie préliminaire du siège d’Alésia (Bellum Gallicum VII, 66, 2) », Cahiers des études anciennes [En ligne], XLVI, 2009, mis en ligne le 13 mars 2010, consulté le 01 septembre 2024.