Blockhaus DY10
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fa/Bunker_-_Nantes.jpg/260px-Bunker_-_Nantes.jpg)
Type | Blockhaus |
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Construction | 1943-1944 |
Pays | ![]() |
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Région | |
Département | Loire-Atlantique |
Commune | Nantes |
Tramway | ![]() |
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Autobus | ![]() |
Coordonnées | 47° 12′ 25″ N, 1° 33′ 51″ O |
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Le Blockhaus DY10 se situe à Nantes, dans le département français de la Loire-Atlantique.
Présentation
![Blockhaus DY10 vu de côté en 2010 avec, entre autres, l'affiche des Machines de l'Île de Nantes.](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/41/Blockhaus_DY10_-_201008_%282%29.jpg/220px-Blockhaus_DY10_-_201008_%282%29.jpg)
Situé sur l'île de Nantes, au no 5 boulevard Léon-Bureau entre l'allée Assia-Djebar et la rue La Noue-Bras-de-Fer, il fait face à la halle des Machines de l'Île.
Historique
Le nom de « DY10 » sont les références cadastrales du terrain sur lequel il a été construit, et qui appartenait en partie au diocèse de Nantes (l'autre partie dépendait d'une propriété privée)[1],[2].
Ce bunker est un vestige de la Seconde Guerre mondiale dont la construction a été mise en chantier après les premiers bombardements de 1941 sur la ville[2] ou ceux des 16 et 23 septembre 1943, qui marquent une intensification et une généralisation des destructions sur la ville[1]. L'ouvrage, composée de deux parties jumelles divisées en plusieurs pièces, sert à abriter les troupes allemandes et les ouvriers travaillant sur les Chantiers Dubigeon tout proches[1],[2].
Dans les années 1950 et 1960, les marches d'accès au blockhaus deviennent un lieu de rassemblement du mouvement ouvrier[1],[2].
En 1996, il fut occupé, en toute illégalité, par un collectif d'élèves de l'école d'architecture, qui le firent connaître pour son implication dans la vie culturelle alternative nantaise[2].
Le groupe de punk-hardcore Die Hölle y a enregistré son premier album le 11 septembre 2005[réf. nécessaire].
Des concerts y sont régulièrement organisés[3],[4].
Références
- ↑ a b c et d Olart 2009, p. 144.
- ↑ a b c d et e Thierry Ballu, « Le blockhaus qui a sauvé 3 500 vies », sur Nantesmaville.com, (consulté le ).
- ↑ Le Blockhaus DY10 : un lieu alternatif de création culturelle, Olivier Decré, Fragil, 4 janvier 2012.
- ↑ « Page Bandcamp des sets de set/30’ », sur set30dy10.bandcamp.com (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 144.
Articles connexes
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