Annexion du Grand-duché de Luxembourg par la Belgique

Cet article est une ébauche concernant la Belgique et le Luxembourg.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Cet article est en cours de réécriture ou de restructuration importante ().

Un utilisateur prévoit de modifier cet article pendant plusieurs jours. Vous êtes invité(e) à en discuter en page de discussion et à participer à son amélioration de préférence en concertation pour des modifications de fond.
Bandeau apposé par Hombre del rio (d · c) le 11 septembre 2024.

Les frontières de la Belgique, telles que déclarées par le gouvernement provisoire belge après l'indépendance, incluaient le Grand-duché de Luxembourg.

L'annexion du Grand-duché de Luxembourg par la Belgique désigne la période de l'histoire du Luxembourg pendant laquelle le Grand-duché fut annexé et administré par la Belgique. Elle a lieu du [1], date de la déclaration de l'annexion par le gouvernement provisoire de Belgique, au , date de signature du traité des XXIV articles, qui consacre la scission du Grand-duché de Luxembourg, octroyant la partie occidentale à la Belgique (la province de Luxembourg) et rétrocédant la partie orientale, au grand-duc de Luxembourg, Guillaume d'Orange-Nassau, avec les frontières de l'actuel pays du Luxembourg.

Elle trouve ses racines avec la participation luxembourgeoise à la Révolution belge de 1830, les luxembourgeois partageant globalement les mêmes griefs à l'égard de la gouvernence « hollandaise » qui considérait le grand-duché comme la dix-huitème province du Royaume, alors que le territoire n'était sensé être lié aux Pays-Bas que par l'union personnelle qui faisait de Guillaume Ier, à la fois le roi des Pays-Bas mais aussi le grand-duc de Luxembourg.

La zone d'influence et d'administration belge fut toutefois limitée à un rayon de deux lieues autour du glacis de la forteresse de Luxembourg, où résidait une garnison de l'armée prussienne, en vertu de l'appartenance du grand-duché à la confédération germanique. Ce territoire réduit incluait la capitale, Luxembourg-ville, ainsi que quelques villages aux alentours qui demeuraient sous le contrôle du gouverneur du Luxembourg et soumis à la loi néerlandaise. Tout le reste du grand-duché était, quant à lui, administré par le gouverneur de la province de Luxembourg depuis le nouveau chef-lieu, Arlon.

Cette période fut marquée par plusieurs incidents, à commencer par une contre-révolution organisée par le mouvement orangiste, fidèle au grand-duc. Plusieurs manoeuvres militaires, des deux côtés, menèrent à des péridoes de tension entre les deux commandants des forces armées, le général belge Frédéric de Tabor et le général prussien Frédéric Dumoulin.

D'un point de vue international, si les puissances européennes ne tardèrent pas à reconnaitre l'indépendance de la Belgique lors de la conférence de Londres, elles demeuraient plus prudentes au sujet de la « question du Luxembourg », ne voulant pas déclencher un nouveau conflit, après une année 1830 qui avait déjà vu la Grèce acquérir son indépendance, la France connaitre sa deuxième Révolution ou encore la Pologne se soulever contre l'empire russe. Elle proposèrent donc un rachat du Luxembourg par la Belgique[2], avant que la Campagne des Dix-Jours ne les fassent changer d'avis et ratifier le traité des XXVII articles, annoncant la scission du Luxembourg.

Voir aussi

Notes et références

  1. « Le Palais provincial luxembourgeois. », sur gouverneur-luxembourg.be
  2. « Protocole n° 24 de la Conférence de Londres, du 21 mai 1831, sur les affaires de Belgique. (Acquisition éventuelle du Grand-duché de Luxembourg.) », sur carnetsdenotes.fr

Bibliographie

  • Jean-Joseph Thonissen, La Belgique sous le règne de Léopold Ier. Etudes d’histoire contemporaine., t. II, Louvain, Vanlinhout et Peeters,
  • Alfred de Ridder, Histoire diplomatique du traité du 19 avril 1839, Bruxelles, Vromant, , 399 p.
  • icône décorative Portail de la Belgique
  • icône décorative Portail du Luxembourg
  • icône décorative Portail du XIXe siècle
  • icône décorative Portail des relations internationales