Acide arsanilique
Acide arsanilique | ||
Identification | ||
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Nom UICPA | Acide 4-aminophénylarsonique | |
Synonymes | Acide para-aminophénylarsonique, acide atoxylique | |
No CAS | 98-50-0 | |
No ECHA | 100.002.432 | |
No CE | 202-674-3 | |
PubChem | 7389 | |
SMILES | C1=CC(=CC=C1N)[As](=O)(O)O PubChem, vue 3D | |
InChI | InChI : vue 3D InChI=1S/C6H8AsNO3/c8-6-3-1-5(2-4-6)7(9,10)11/h1-4H,8H2,(H2,9,10,11) InChIKey : XKNKHVGWJDPIRJ-UHFFFAOYSA-N | |
Propriétés chimiques | ||
Formule | C6H8AsNO3 [Isomères] | |
Masse molaire[1] | 217,054 2 ± 0,006 5 g/mol C 33,2 %, H 3,71 %, As 34,52 %, N 6,45 %, O 22,11 %, 217.054 g/mol | |
Propriétés physiques | ||
T° ébullition | 232 °C | |
Masse volumique | 1,957 g·cm-3 | |
Précautions | ||
NFPA 704 | ||
0 2 0 | ||
Directive 67/548/EEC | ||
T N Symboles : T : Toxique N : Dangereux pour l’environnement Phrases R : R23/25 : Toxique par inhalation et par ingestion. R50/53 : Très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique. Phrases S : S28 : Après contact avec la peau, se laver immédiatement et abondamment avec … (produits appropriés à indiquer par le fabricant). S45 : En cas d’accident ou de malaise, consulter immédiatement un médecin (si possible, lui montrer l’étiquette). S60 : Éliminer le produit et son récipient comme un déchet dangereux. S61 : Éviter le rejet dans l’environnement. Consulter les instructions spéciales/la fiche de données de sécurité. (S1/2) : Conserver sous clef et hors de portée des enfants. S20/21 : Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer pendant l’utilisation. Phrases R : 23/25, 50/53, | ||
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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L'acide arsanilique, ou acide para-aminophénylarsonique, est un composé de l'arsenic. Ce dérivé de l'acide phénylarsonique comporte une amine en position 4 (position para). Il existe sous forme zwitterionique. Sa synthèse par Antoine Béchamp, réaction de l'aniline et de l'acide arsénique, est encore employée aujourd’hui :
Son sel de sodium fut employé comme médicament sous le nom d'atoxyl pendant quelques années, au tournant du XIXe et du XXe siècle, dans le traitement des dermatoses simples, puis contre le trypanosome de la maladie du sommeil[2],[3].
Bibliographie
- (en) Aaron J. Ihde, The Development of Modern Chemistry, New York, Dover Publications, coll. « Dover Books on Chemistry Series », (1re éd. 1964, Harpercollins), 880 p. (ISBN 978-0-486-64235-2, OCLC 8827750, lire en ligne), p. 697-698.
Référence
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ (en) Harold W. Thomas et Anton Breinl, « Report on Tripanosomes, Trypanosomiasis and Sleeping Sickness », Memories of Liverpool School of Tropical Medicine, vol. 16, , p. 1-95.
- ↑ (en) Anton Breinl et John W. Garrett, « Pathological Report on the Histology of Sleeping Sickness and Trypanosomiasis, with a Comparison of the Changes Found in Animals Infected with T. Gambiense and Other Trypanosomata », Proceedings of the Royal Society of London, vol. 77, no 516, , p. 233-236 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
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